Suisse ou Luxembourg : où placer votre argent en 2025 quand vous êtes résident fiscal français ?

✍️ Écrit par Ivan WALLAERT – 📅 Publié le 05/12/2025 – Mis à jour le 05/12/2025

L'article en bref...

Le Luxembourg est aujourd’hui la solution la plus avantageuse pour les investisseurs français souhaitant protéger, développer et transmettre leur patrimoine. À partir de 250 000 €, l’assurance-vie luxembourgeoise offre quatre avantages majeurs face à la Suisse :

  • Sécurité supérieure : vos avoirs sont protégés sans plafond, contre seulement 100 000 CHF par établissement bancaire en Suisse.
  • Transmission optimisée : l’assurance-vie luxembourgeoise relève du régime fiscal 990 I (hors masse successorale pour les versements avant 70 ans), avec une fiscalité souvent 2 à 3 fois plus faible que les droits de succession applicables à un portefeuille ouvert en Suisse.
  • Fiscalité plus favorable : en Suisse, les gains sont taxés chaque année ; dans une assurance-vie luxembourgeoise, aucune imposition annuelle — la fiscalité n’intervient qu’au rachat, ce qui améliore nettement la performance nette grâce à l’effet de capitalisation.
  • Portabilité internationale : votre contrat luxembourgeois vous suit quel que soit votre futur pays de résidence, ce qui est rarement possible avec des placements suisses.

La Suisse reste pertinente uniquement pour certains profils : très grands patrimoines (>10 M€) nécessitant une ingénierie patrimoniale ultra-personnalisée, investisseurs ayant une vie financière active en Suisse (revenus, dépenses, immobilier), ou familles disposant de relations bancaires historiques avec une banque privée suisse.

Pour la majorité des résidents fiscaux français, le Luxembourg s’impose comme le cadre le plus sûr, le plus flexible et le plus performant.

Découvrez pourquoi de plus en plus d’investisseurs français privilégient le Luxembourg via WSI Conseil, et comment ce choix peut améliorer durablement votre performance nette.

Sommaire

Investir en Suisse : forces, limites et implications fiscales

Les véritables atouts de la gestion suisse

La force de la Suisse tient d’abord à la qualité de son accompagnement. Les grandes banques privées fonctionnent en mode sur-mesure : banquier dédié, suivi rapproché, arbitrages rapides, accès à des gérants seniors. Cette approche est réellement différenciante pour les patrimoines très élevés recherchant un interlocuteur unique et une gestion construite autour de leur situation globale.

Le second avantage tient à l’univers d’investissement. Les établissements suisses donnent accès à des fonds institutionnels, à des produits structurés conçus en interne et à une gestion multidevise étendue (CHF, USD, GBP, JPY…). Pour les familles à très hauts patrimoines disposant d’actifs ou de revenus dans plusieurs zones géographiques, cette expertise internationale peut être pertinente.

Enfin, le franc suisse conserve son rôle de devise refuge : stable, faiblement inflationniste, protectrice en période d’incertitude. Il peut offrir une diversification intéressante à côté de l’euro, à condition d’être utilisé avec discernement.

Les limites structurelles pour un résident fiscal français

Pour un contribuable français, la fiscalité est le principal frein. Dans un modèle bancaire, chaque revenu – dividendes, intérêts, plus-values – est immédiatement imposé au PFU (30 %), auquel s’ajoute une retenue à la source sur les dividendes suisses, récupérable seulement en partie. Cette imposition annuelle limite la capitalisation et réduit la performance nette même lorsque la gestion est de grande qualité.

Les frais, ensuite, sont structurellement plus élevés : 1 % à 1,5 % par an sur les mandats privés, auxquels peuvent s’ajouter des frais de garde ou de transaction. Sur longue durée, cet écart de coûts pèse lourdement face à une enveloppe optimisée comme l’assurance-vie luxembourgeoise.

La protection des avoirs est, elle aussi, plus limitée qu’on ne le pense : la garantie suisse couvre jusqu’à 100 000 CHF par client et par établissement. Au-delà, les dépôts deviennent des créances ordinaires en cas de défaut bancaire — une architecture très éloignée du triangle de sécurité luxembourgeois, qui protège les actifs sans plafond.

Un autre point essentiel lorsqu’on investit en Suisse est le risque de change, souvent sous-estimé par les investisseurs français. La plupart des comptes, des frais et des valorisations sont libellés en franc suisse (CHF), qui reste une devise refuge, mais certainement pas une devise neutre.

Or, si vos revenus, dépenses et projets sont en euros, toute variation de l’EUR/CHF a un impact direct sur la valeur réelle de votre patrimoine. Par exemple, à l’automne 2025, le taux EUR/CHF évolue autour de 0,93. Si l’euro se déprécie de 5 % face au franc suisse, la valeur de votre portefeuille diminue automatiquement de 5 % en euros, indépendamment de la performance des actifs sous-jacents.

En d’autres termes : vous pouvez réaliser une bonne performance financière… tout en enregistrant une perte réelle en euros à cause du change. C’est un paramètre structurel de l’investissement en Suisse, qu’il est indispensable d’intégrer dans la décision patrimoniale.

Ce risque est propre à l’environnement bancaire suisse : il n’existe pas au Luxembourg, où l’investisseur peut choisir de rester entièrement investi en euros et ainsi supprimer totalement l’exposition au change.

Enfin, l’univers d’investissement réellement accessible n’est pas toujours aussi ouvert qu’il y paraît. Beaucoup d’établissements privilégient leurs propres fonds et leurs produits structurés internes, ce qui peut réduire l’indépendance et la diversification recherchées.

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Investir au Luxembourg : protection, fiscalité différée, transmission optimisée, portabilité et architecture ouverte

Un environnement financier exemplaire et durable

Le Luxembourg combine trois piliers rarement réunis au même niveau : une note souveraine AAA depuis plus de vingt ans, une dette publique parmi les plus faibles d’Europe (environ 25 % du PIB), et une supervision financière réputée pour sa rigueur (CSSF).

Pour un investisseur, cela signifie un pays politiquement stable, prudent dans sa gestion budgétaire, et dont l’écosystème protège les placements de long terme. Cette solidité institutionnelle crée un climat propice à la confiance, essentiel pour un capital significatif.

Une protection juridique sans équivalent en Europe

L’assurance-vie luxembourgeoise repose sur une architecture conçue pour sécuriser totalement les avoirs de l’épargnant.

Trois éléments en font un cadre unique :

  • la séparation stricte des actifs des clients et de ceux de l’assureur,
  • la conservation des actifs par une banque dépositaire indépendante agréée par la CSSF,
  • le super-privilège, qui place l’investisseur au premier rang des créanciers en cas de défaillance de l’assureur.

Cette structure ne prévoit aucun plafond de garantie : qu’il s’agisse de 300 000 €, 3 M€ ou 30 M€, les avoirs bénéficient du même niveau de protection. Pour les patrimoines importants, ce point est majeur et distingue radicalement le Luxembourg des systèmes bancaires traditionnels.

Une architecture d’investissement réellement ouverte

L’un des principaux atouts du Luxembourg tient à sa grande liberté d’investissement. Contrairement à un modèle bancaire où l’univers peut être orienté vers la gamme maison, le contrat luxembourgeois permet d’accéder à l’ensemble des stratégies globales :

ETF mondiaux, fonds internationaux, fonds institutionnels, private equity, dette privée, infrastructures, fonds alternatifs, produits structurés sur mesure, stratégies multidevises.

Cette ouverture donne au gérant la possibilité de sélectionner, pour chaque classe d’actifs, la solution la plus performante, qu’elle provienne ou non de l’assureur ou du dépositaire.

L’architecture ouverte permet d’accéder à des milliers de supports, dont des fonds internationaux non disponibles en France.

Et, via les Fonds d’Assurance Spécialisés (FAS), le Luxembourg donne également accès à des fonds institutionnels normalement réservés aux investisseurs professionnels — comme Ardian, Blackstone ou KKR — ce qui élargit considérablement le champ des stratégies disponibles pour les patrimoines importants.

Une fiscalité différée qui optimise la performance nette

Le fonctionnement fiscal du contrat est simple : tant que vous n’effectuez pas de retrait, vous n’êtes imposé sur rien.

Pas d’imposition annuelle et pas de fiscalité française sur les dividendes, intérêts ou plus-values au sein du contrat. Les seules retenues éventuelles restent celles appliquées par certains pays sur les titres étrangers détenus via les fonds (retenues à la source internationales).

L’impôt n’intervient qu’au moment des rachats, et uniquement sur la part de gain comprise dans le retrait, selon la fiscalité avantageuse de l’assurance-vie française (flat tax ou barème, abattement après huit ans).

Les prélèvements sociaux sont prélevés au moment du retrait sur les unités de compte, et annuellement uniquement sur les fonds en euros le cas échéant.

Ce différé d’imposition est l’une des principales sources d’écart de performance à long terme avec le modèle suisse, où la fiscalité est prélevée chaque année.

Une transmission souple et optimisée

Sur le plan de la succession, l’assurance-vie luxembourgeoise suit les mêmes règles que les contrats français si le souscripteur est résident fiscal français.

Concrètement, en France, la fiscalité applicable dépend de l’âge au moment des versements :

  • Avant 70 ans (art. 990 I CGI) : abattement de 152 500 € par bénéficiaire, puis imposition sui generis de 20 % jusqu’à 700 000 €, et 31,25 % au-delà.
  • Après 70 ans (art. 757 B CGI) : abattement global de 30 500 € tous bénéficiaires confondus. Au-delà, intégration à l’actif successoral selon le lien de parenté (seules les primes sont imposées, pas les plus-values).

L’assurance-vie au Luxembourg se démarque par sa capacité à s’adapter à des contextes familiaux internationaux : enfants expatriés, conjoints de nationalités différentes, familles recomposées, etc. Grâce à la flexibilité du cadre luxembourgeois, la stratégie successorale peut être pensée au niveau européen.

Une portabilité internationale rare

L’un des avantages les plus précieux du contrat luxembourgeois est sa portabilité.

Quel que soit votre pays de résidence futur, le contrat vous suit : pas de fermeture imposée, pas de transfert contraint, adaptation automatique au nouveau régime fiscal, continuité totale de la gestion.

Une caractéristique particulièrement recherchée par les expatriés, dirigeants mobiles ou familles internationales. À l’inverse, un portefeuille bancaire suisse doit souvent être restructuré en cas de changement de résidence.

⚠️ Les limites à connaître

L’assurance-vie luxembourgeoise doit obligatoirement passer par un intermédiaire agréé (conseiller en gestion de patrimoine, banque privée, family office). Vous ne pouvez pas ouvrir de contrat seul. C’est une exigence réglementaire qui garantit sérieux et conformité, mais qui peut surprendre par rapport à une assurance-vie française plus accessible.

Elle s’adresse plutôt à des investisseurs disposant d’un patrimoine d’au moins 250 000 €, car c’est à partir de ce montant que l’on accède réellement aux solutions qui font la valeur du Luxembourg : gestion sous mandat professionnelle, allocations sophistiquées, fonds institutionnels ou spécialisés. En dessous, l’intérêt spécifique du Luxembourg est plus limité et les coûts d’une gestion de qualité se justifient moins.

Enfin, c’est un outil conçu pour le moyen et long terme, pour deux raisons clés :

  • Capitalisation sans frottement fiscal : la fiscalité ne s’applique qu’au moment du rachat. Cela permet de laisser travailler 100 % des gains pendant toute la durée du contrat. Plus l’horizon est long, plus l’effet de capitalisation et l’avantage fiscal cumulés sont puissants.
  • Temps nécessaire aux supports pour exprimer leur potentiel : les solutions accessibles via le Luxembourg — gestion sous mandat, fonds obligataires institutionnels, fonds d’investissement internationaux, private equity, produits structurés — délivrent leurs meilleurs résultats sur plusieurs années. À court terme, leur performance peut être irrégulière ; sur 5, 7 ou 10 ans, elles deviennent nettement plus pertinentes et différenciantes.

En résumé, l’assurance-vie luxembourgeoise est un outil haut de gamme, particulièrement efficace pour les patrimoines significatifs et les stratégies patrimoniales de long terme, à condition d’être accompagné par un expert capable d’en exploiter pleinement la richesse.

Choisir l’assurance Vie Luxembourg pour votre stratégie de placement offre une grande flexibilité, une large diversité d’options d’investissement, tout en assurant une protection renforcée de vos avoirs par rapport à l’assurance vie française.

Comparatif complet : fiscalité, protection, frais et performance nette

Critère Suisse (banque privée) Luxembourg (assurance-vie)
Modèle Bancaire Assurantiel
Fiscalité pour les résidents français pendant la détention Imposition annuelle en France sur les revenus (PFU 30 % : 12,8 % + 17,2 %).
Possible retenue à la source suisse selon le type de revenu, souvent partiellement récupérable via la convention fiscale.
Aucune imposition au Luxembourg.
Pour un résident français : fiscalité française uniquement au moment du rachat (pas d’impôt pendant la capitalisation).
Fiscalité au rachat / retrait Plus-values taxées en France (PFU 30 %). Imposition française sur les gains (PFU ou barème), avec les abattements après 8 ans de détention ⇢ même traitement que l’assurance-vie française.
Protection des dépôts Garantie des dépôts jusqu’à 100 000 CHF, priorité de 3e classe au-delà. Protection illimitée des dépôts, créancier privilégié de 1er rang en cas de faillite de l’assureur.
Architecture Architecture souvent semi-ouverte, forte présence de fonds maison. Architecture ouverte mondiale (ETF, fonds internationaux, Private Equity, alternatifs).
Accès aux fonds Private Equity / Alternatifs Accès aux fonds alternatifs possible mais généralement réservé aux très gros patrimoines (> 5 M€). Souvent packagé via solutions propriétaires (univers pas toujours large). Accès élargi au Private Equity dès 250–500 k€ (Ardian, Bridgepoint, etc.) via FID/FIC ou FAS.
Devises Comptes en CHF / USD / EUR, risque de change selon la devise de référence du client. Contrat multidevises ; diversification possible dans plusieurs devises au sein d’une enveloppe fiscalement neutre (pas de taxation durant la capitalisation). Le risque de change reste celui des actifs détenus.
Portabilité Non portable. 100 % portable, suit le client partout.
Transmission optimisée Aucun avantage pour un résident français. Régime avantageux de l’assurance-vie : exonération jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire (art. 990 I), si primes avant 70 ans.
Les fonds ne font pas partie de la masse successorale.
Frais de gestion Frais souvent élevés (gestion + performance). Frais généralement moins élevés que la Suisse : dans un contrat d’assurance-vie luxembourgeois bien négocié (type WSI Conseil),
– frais d’entrée souvent = 0 %
– frais de gestion de l’enveloppe = 0,60 % à 1 %
– frais des sous-jacents (ETF, fonds) potentiellement plus faibles ; l’utilisation d’ETF réduit fortement les frais vs. fonds maison suisses.
Performance nette Performance nette souvent réduite par la fiscalité annuelle et les frais élevés. Performance nette potentiellement supérieure sur le long terme grâce à la fiscalité différée (capitalisation plus importante) et à des frais plus légers.
Profil idéal Idéal pour les très hauts patrimoines (> 5–10 M€) recherchant un private banking personnalisé, une relation dédiée et des services haut de gamme, indépendamment de l’optimisation fiscale. Idéal pour les patrimoines à partir de 250 k€ souhaitant optimiser la performance nette, bénéficier d’un cadre ultra-sécurisé et préparer la transmission.

À gestion équivalente, la différence entre la Suisse et le Luxembourg ne tient pas aux supports, mais au cadre juridique, fiscal et réglementaire. Pour un résident fiscal français, ces paramètres créent, sur 10 ou 20 ans, un écart de performance nette, de sécurité et de transmission qui place clairement le Luxembourg en position favorable pour structurer un patrimoine significatif.

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Quelle stratégie selon votre profil patrimonial ?

Après avoir analysé les cadres suisses et luxembourgeois, la question centrale demeure : quel pays correspond réellement à votre situation patrimoniale ? La réponse dépend moins de la performance brute annoncée que de vos objectifs, de votre horizon et de la manière dont vous souhaitez organiser votre patrimoine sur plusieurs décennies.

Dans quels cas la Suisse reste pertinente ?

La Suisse conserve tout son sens lorsque votre priorité n’est pas l’optimisation fiscale, mais la relation bancaire et la sophistication du service.

Elle s’adresse d’abord aux patrimoines très importants, pour lesquels la valeur ajoutée recherchée réside dans la personnalisation extrême : banquier privé dédié, arbitrages ad hoc, accès à des solutions internes haut de gamme et un accompagnement global très rapproché. Dans cet univers, la qualité du service prime souvent sur le cadre patrimonial.

Le modèle suisse demeure également cohérent si votre réalité financière est déjà internationale : revenus ou dépenses en devises, présence économique locale, vie familiale répartie entre plusieurs pays. La gestion multidevise et l’infrastructure bancaire suisse sont alors en continuité avec votre quotidien financier.

Enfin, certains investisseurs privilégient la relation bancaire historique et acceptent les limites du modèle : fiscalité annuelle, protection plafonnée, univers d’investissement moins ouvert. Ce choix peut être pleinement assumé lorsque la relation, la confiance et la proximité de gestion représentent les premiers critères de décision.

En résumé : la Suisse s’adresse aux très hauts patrimoines internationalisés, pour lesquels la relation bancaire haut de gamme constitue l’élément central de la stratégie patrimoniale.

Dans quels cas le Luxembourg est le plus adapté pour un résident fiscal français ?

Pour un investisseur résident fiscal français, le Luxembourg répond à une logique patrimoniale plus large : performance nette, sécurité juridique, transmission et portabilité.

Il s’impose d’abord si vous souhaitez optimiser votre performance dans la durée. La fiscalité différée, l’absence d’imposition annuelle et la maîtrise des frais créent mécaniquement un avantage significatif à horizon 10–20 ans, indépendamment de la qualité des supports.

Le Luxembourg est également la solution la plus sécurisante si vous cherchez un niveau de protection maximal : triangle de sécurité, dépositaire indépendant, super-privilège, absence totale de plafond de garantie. Pour des montants significatifs, cette architecture juridique est un argument décisif.

C’est aussi l’enveloppe idéale pour préparer et organiser une transmission : liberté de la clause bénéficiaire, régime fiscal avantageux, neutralité du Luxembourg sur les successions, gestion facilitée pour les familles recomposées ou mobiles. La Suisse, elle, n’offre aucun avantage successoral pour un résident français.

L’architecture ouverte du contrat constitue un autre point fort. Vous accédez librement aux meilleurs gérants mondiaux, à l’ensemble des classes d’actifs (ETF, fonds, private equity, dette privée, alternatifs…), sans dépendre d’une seule maison de gestion.

Enfin, le contrat luxembourgeois est l’un des rares outils entièrement portables à l’international : il vous suit, quel que soit votre futur pays de résidence. Pour les dirigeants, cadres internationaux ou expatriés potentiels, c’est un atout majeur.

En résumé : pour l’immense majorité des résidents fiscaux français, le Luxembourg constitue la solution la plus efficace pour structurer, protéger et transmettre un patrimoine dans la durée.

Et si vous êtes résident fiscal d’un autre pays ?

Bien que cette analyse se concentre sur les résidents fiscaux français, les conclusions diffèrent peu pour les autres profils internationaux.

La Suisse reste généralement privilégiée pour les très hauts patrimoines recherchant un service bancaire ultra-personnalisé, une gestion multidevise ou une implantation économique locale.

À l’inverse, le Luxembourg s’impose pour les investisseurs étrangers recherchant une architecture d’investissement ouverte, une protection juridique renforcée et une enveloppe portable d’un pays à l’autre, notamment dans le cadre d’expatriations futures.

La fiscalité applicable dépend toutefois de votre pays de résidence : il est donc essentiel d’intégrer vos règles nationales avant toute décision d’allocation entre Suisse et Luxembourg.

Cas pratique — Suisse ou Luxembourg ?

Cas 1 – Impact fiscal sur les performances : Comment Étienne, cadre dirigeant divorcé, a gagné 19 503 € en choisissant le Luxembourg plutôt que la Suisse ?

Étienne, 48 ans, est directeur financier dans un groupe international.
Après plusieurs années d’épargne régulière, il dispose aujourd’hui de 1 000 000 € à investir sur une période de 10 ans.

Son objectif : « Je veux sécuriser mon avenir, mais aussi une performance autour de 4 % par an, sans prendre de risques excessifs. »

Comme beaucoup de cadres dirigeants, Étienne hésite entre un mandat de gestion en Suisse ou une assurance-vie luxembourgeoise.

Les supports envisagés sont les mêmes : une allocation équilibrée mêlant ETF actions internationales et obligations Investment Grade.
Pour l’aider à trancher, WSI Conseil a modélisé deux scénarios identiques en allocation, en frais et en performance brute : seule la fiscalité change.

a) Scénario Suisse — Une fiscalité annuelle qui réduit la capitalisation

Dans un mandat en Suisse, chaque année, les dividendes, intérêts et plus-values sont imposés au PFU 30 %.

Performance nette suisse
→ 4 % × (1 − 30 %) = 2,8 % net / an

Capital après 10 ans
→ 1 000 000 × 1,028¹⁰ ≈ 1 318 048 €

La performance est correcte, mais la fiscalité ponctionne le rendement chaque année, ce qui réduit l’effet composé.

b) Scénario Luxembourg — Capitalisation intégrale et imposition uniquement à la sortie

Dans une assurance-vie luxembourgeoise, pensée pour un investisseur recherchant sécurité maximale et rendement stable :

  • aucune imposition annuelle,
  • les gains capitalisent à 100 %,
  • la fiscalité n’intervient qu’au rachat,
  • et uniquement sur les gains.

Capital avant fiscalité
Capital brut = 1 000 000 × 1,04¹⁰ = 1 480 244 €
Gains réalisés : 1 480 244 − 1 000 000 = 480 244 €

Fiscalité au dénouement (contrat de plus de 8 ans)
Pour un résident fiscal français comme Étienne :

  • l’imposition à la sortie suit le régime de l’assurance-vie post-2017,
  • les gains sont taxés au PFU = 12,8 % + 17,2 % = 30 %,
  • mais un abattement annuel de 4 600 € s’applique sur les gains (célibataire).
  •  

Gain taxable : 480 244 − 4 600 = 475 644 €
Impôt total : 475 644 × 30 % = 142 693 €

Capital net final au Luxembourg :
1 480 244 − 142 693 = 1 337 551 €

Avantage assurance-vie luxembourgeoise : +19 503 €

EnveloppeCapital net après 10 ans
Mandat suisse1 318 048 €
Assurance-vie luxembourgeoise1 337 551 €

« Je pensais que la différence entre la Suisse et le Luxembourg serait minime.
Mais en voyant l’impact de la fiscalité, j’ai compris que le cadre du contrat compte autant que l’allocation.
À long terme, éviter l’impôt chaque année fait vraiment la différence. »

Avec la même allocation, le même risque et la même performance brute, la fiscalité crée l’écart :

  • En Suisse : fiscalité annuelle = baisse de capitalisation.
  • Au Luxembourg : gains capitalisent à 100 % pendant 10 ans, taxation uniquement à la sortie.

Dans notre démonstration, toutes les autres variables ont été neutralisées (frais, arbitrages, devises…).
En réalité, d’autres paramètres peuvent accentuer l’écart :

  • frais de mandat souvent plus élevés en Suisse,
  • frais de change éventuels,
  • fiscalité sur les arbitrages,
  • retenue à la source sur certains dividendes,
  • fiscalité sur rachats partiels,
  • fonds internes dédiés au Luxembourg (gestion sur-mesure sans fiscalité annuelle).

Selon les cas, ces paramètres peuvent accentuer la différence observée dans notre scénario de base.

En intégrant ces paramètres réels, l’avantage du Luxembourg serait généralement bien supérieur à 19 503 €.

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Cas 2 — Un levier majeur pour réduire les droits de succession Comment Sophie transmet +355 838 € de plus à son fils grâce à l’assurance-vie luxembourgeoise

Sophie, 62 ans, vit en région PACA. Veuve depuis plusieurs années, elle a consacré sa vie à la gestion d’un petit groupe hôtelier familial. Elle dispose aujourd’hui d’un patrimoine global de 3 millions d’euros, réparti entre :
  • 1 000 000 € d’immobilier (résidence principale + biens locatifs)
  • 2 000 000 € d’actifs financiers
Son objectif est simple : « Julien est mon seul héritier. Mon objectif est de transmettre dans les meilleures conditions, en limitant autant que possible l’impact fiscal. » Sophie hésite entre deux solutions pour ses 2 millions d’euros financiers :
  • les laisser sur un portefeuille en Suisse,
  • ou les transférer dans une assurance-vie luxembourgeoise.
Nous avons comparé les deux options avec une analyse précise, complète et rigoureuse, en France :
  • L’immobilier entre en premier dans la succession.
  • Les actifs financiers viennent ensuite, et sont taxés en haut du barème si l’immobilier a déjà “rempli” les premières tranches.

a)Transmission via un portefeuille bancaire suisse

  Même si l’argent est en Suisse, Sophie est résidente fiscale française. À son décès :
  1. Les 1 000 000 € immobiliers entrent dans la succession en premier.
  2. Puis les 2 000 000 € du portefeuille suisse viennent s’y ajouter.
  • La succession atteint 3 millions d’euros, taxés entièrement selon le barème français des droits de succession en ligne directe.
  • Les tranches basses sont remplies par l’immobilier.
  • Le portefeuille suisse est donc taxé quasi exclusivement dans les tranches les plus élevées du barème (30 % / 40 % / 45 %).
Étape 1 : Masse successorale taxable : 3 000 000 € – 100 000 € = 2 900 000 € (Abattement parent/enfant : 100 000 €) Étape 2 : Calcul complet des droits de succession détaillé par tranche
Tranche taxable (barème 2024) Taux Droits
0 → 8 072 € 5 % 403,60 €
8 072 → 12 109 € 10 % 403,70 €
12 109 → 15 932 € 15 % 573,45 €
15 932 → 552 324 € 20 % 107 278,40 €
552 324 → 902 838 € 30 % 105 154,20 €
902 838 → 1 805 677 € 40 % 361 135,60 €
1 805 677 → 2 900 000 € 45 % 492 445, 35 €
Total des droits dus : 1 067 394,3 € Étape 3 : Montant net transmis à Julien 3 000 000 € – 1 067 394,3 € = 1 932 605 ,7 € nets
  • Le portefeuille suisse n’offre aucun avantage successoral.
  • L’immobilier saturant les tranches basses et moyennes, les 2 millions d’euros financiers sont taxés directement dans les tranches hautes (40–45 %).

b) Transmission via une assurance-vie luxembourgeoise

  Sortie de la masse successorale + fiscalité 990 I Pour les versements effectués avant 70 ans, l’assurance-vie relève de l’article 990 I du CGI :
  • L’assurance-vie ne réintègre pas la succession classique.
  • Elle bénéficie d’un abattement spécifique de 152 500 € par bénéficiaire.
  • Et d’un barème réduit :
    • 20 % jusqu’à 700 000 €
    • 31,25 % au-delà
C’est l’un des atouts majeurs de l’assurance-vie, y compris au Luxembourg. L’immobilier reste taxé en succession classique. Le capital financier logé en assurance-vie Luxembourg est traité à part, hors masse successorale avec une fiscalité plus atrractive (tranches de barèmes plus basses) Etape 1 : Masse successorale taxable (uniquement la valeur de l’immobilier) 1000 000€ – 100 000€ = 900 000€ (abattement de 100 000€ par enfant /par parent) Calcul complet :
Tranche taxable Taux Droits
0 → 8 072 € 5 % 403,60 €
8 072 → 12 109 € 10 % 403,70 €
12 109 → 15 932 € 15 % 573,45 €
15 932 → 552 324 € 20 % 107 278,40 €
552 324 → 900 000 € 30 % 104 302,80 €
Total droits sur l’immobilier : 212 961,95 € (aucune tranche à 40–45 % n’est atteinte → fiscalité beaucoup plus douce) Étape 2 : Fiscalité assurance Vie sur la partie financière. Barème 990 I Montant taxable après abattement 2 000 000€−152 500€=1 847 500 € 20 % sur les premiers 700 000 € 700 000€×20%=140 000€ 31,25 % sur le solde 1 847 500€−700 000€=1 147 500€ 1 147 500€×31,25%=358 594€ Total fiscalité assurance-vie :140 000€+358 594€=498 594 € Étape 3 : Montant net transmis via assurance vie Luxembourg
Source Net transmis
Immobilier 1 000 000 € – 212 962 € = 787 038 €
Assurance-vie Luxembourg 2 000 000 € – 498 594 € = 1 501 406 €
Total net transmis 2 288 444 €
Avantage assurance-vie luxembourgeoise : +355 838 €
Solution Montant net transmis
Portefeuille suisse 1 932 605 ;7€
Assurance-vie Luxembourg 2 288 444 €
Dans ce cas concret, la différence entre la Suisse et l’assurance-vie luxembourgeoise apparaît avec une évidence totale dès lors que l’on tient compte du fonctionnement réel des droits de succession en France. En effet :
  • L’immobilier entre toujours en premier dans la masse successorale. Il consomme à lui seul toutes les tranches basses et moyennes du barème.
  • Le portefeuille suisse, ajouté ensuite dans l’actif successoral, se retrouve mécaniquement taxé directement dans les tranches hautes (30 %, 40 % et 45 %), ce qui alourdit considérablement la facture pour l’héritier.
  • Le contrat d’assurance-vie luxembourgeois, lui :
    • n’entre pas dans la succession,
    • bénéficie d’un abattement de 152 500 € par bénéficiaire,
    • et profite d’un régime fiscal spécifique et réduit (20 % puis 31,25 % selon l’article 990 I).
Ce cas illustre parfaitement l’impact déterminant que peut avoir le choix de l’enveloppe juridique dans la transmission d’un patrimoine important. Sophie le résume avec ses mots : « Je savais que l’assurance-vie avait des avantages, mais je n’imaginais pas qu’un contrat luxembourgeois pouvait changer autant la transmission à mon fils. » Vous souhaitez optimiser la transmission de votre patrimoine ? WSI Conseil modélise gratuitement votre scénario (Suisse vs Luxembourg, 990 I vs 757 B, démembrement, clauses bénéficiaires).Contactez-nous pour une étude personnalisée.

FAQ — Suisse ou Luxembourg : les réponses essentielles

1. Est-il légal pour un résident français de placer son argent au Luxembourg ou en Suisse ?

Oui. Il est parfaitement légal de détenir un contrat d’assurance-vie luxembourgeoise ou un compte bancaire suisse, à condition de les déclarer à l’administration fiscale française via :

  • formulaire 3916 pour les comptes étrangers,
  • case 8TT de la déclaration pour un contrat d’assurance-vie luxembourgeois.

Aucune taxe n’est due du simple fait de détenir un actif à l’étranger.

Parce qu’un résident fiscal français est imposé chaque année sur les gains réalisés en Suisse.

À l’inverse, le contrat d’assurance-vie luxembourgeoise bénéficie :

  • d’une capitalisation intégrale,
  • d’une fiscalité uniquement au moment du rachat,
  • et uniquement sur les gains.

La gestion peut être identique : c’est le cadre fiscal — pas la performance brute — qui fait la différence.

Le triangle de sécurité repose sur trois piliers :

  • Séparation stricte entre les actifs des clients et ceux de l’assureur.
  • Conservation des actifs par une banque dépositaire indépendante.
  • Super-privilège : l’épargnant est remboursé en premier, avant tous les autres créanciers.

C’est aujourd’hui le dispositif de protection des épargnants le plus solide en Europe.

Les deux pays sont solides, mais les mécanismes diffèrent :

  • en Suisse, la garantie bancaire est limitée à 100 000 CHF ;
  • au Luxembourg, les actifs d’assurance-vie sont hors bilan, séparés et protégés sans plafond.

Pour un patrimoine conséquent, le Luxembourg offre un niveau de protection plus élevé.

Non.

Les contrats luxembourgeois doivent obligatoirement passer :

  • par un intermédiaire habilité,
  • et par une gestion sous mandat réalisée par un professionnel.

C’est ce qui garantit une architecture réellement ouverte et un contrôle permanent du dépositaire.

Oui.

L’avantage majeur : aucune fiscalité annuelle sur les conversions, contrairement à certains portefeuilles multidevises en Suisse.

Oui. Les contrats luxembourgeois donnent accès à :

  • Private Equity
  • Dette privée
  • Infrastructures
  • Fonds alternatifs
  • Fonds institutionnels

Souvent avec des tickets plus accessibles que dans la banque privée suisse.

Le contrat luxembourgeois est totalement portable.
Il vous suit dans n’importe quel pays, sans fermeture ni restructuration.
Ce n’est pas le cas d’un portefeuille bancaire suisse, souvent moins flexible en mobilité internationale.

Pour les versements effectués avant 70 ans, le contrat applique l’article 990 I :

  • 152 500 € d’abattement par bénéficiaire,
  • 20 % jusqu’à 700 000 €,
  • 31,25 % au-delà.

L’écart avec un portefeuille suisse (soumis au barème complet jusqu’à 45 %) peut dépasser 100 000 € selon les montants.

Les seuils dépendent de l’assureur, mais aussi de la classification des investisseurs au Luxembourg (ABCD) :

  • Catégorie A : investisseurs avertis → accès large, tickets minimum élevés
  • Catégorie B : investisseurs fortunés → accès aux fonds réservés, private equity
  • Catégorie C : investisseurs standards → contrats classiques
  • Catégorie D : retail, accès restreint

Seuils usuels :

  • 250 000 € à 500 000 € pour un contrat standard,
  • 1 à 2,5 M€ pour un contrat FAS (gestion dédiée et architecture institutionnelle).

Les tickets donnent aussi accès à des classes d’actifs réservées (fonds institutionnels, private equity, dette privée).

Non : dans la majorité des cas, ils sont plus bas et plus transparents qu’en banque privée suisse.

  • Suisse : mandats souvent à 1–1,5 %/an, frais de dépôt, frais de garde, frais d’entrée possibles.
  • Luxembourg : 0 % de frais d’entrée via conseillers spécialisés, frais annuels en général 0,4 % à 0,9 %, pas de frais cachés.

Sur 10 ans, l’écart de frais peut à lui seul créer des dizaines de milliers d’euros de différence de performance.

Oui.

Une double stratégie peut être pertinente dans certains cas :

  • expositions devises,
  • structuration internationale,
  • maintien d’une relation bancaire suisse historique,
  • détention de private equity ou produits maison spécifiques.

Mais pour un résident fiscal français :

L’assurance-vie luxembourgeoise reste la colonne vertébrale d’une stratégie patrimoniale optimisée.

La Suisse offre-t-elle un avantage pour transmettre son patrimoine ?

Non.

Le portefeuille suisse réintègre la succession et est taxé jusqu’à 45 % en ligne directe.

Pourquoi l’assurance-vie luxembourgeoise est-elle plus efficace pour la transmission ?

Parce qu’elle applique :

  • l’abattement de 152 500 € par bénéficiaire,
  • un barème réduit (20 %, puis 31,25 %),
  • et qu’elle se traite hors succession (article 990 I).

L’écart peut dépasser 100 000 € selon les montants transmis.

L’assurance-vie luxembourgeoise sort-elle vraiment de la masse successorale ?

Oui.

Les capitaux sont versés directement aux bénéficiaires, sans réintégration dans l’actif successoral classique.

Quelle fiscalité pour les bénéficiaires vivant à l’étranger ?

Le Luxembourg n’applique aucune fiscalité locale : la taxation dépend du pays de résidence du bénéficiaire.

Pour optimiser une succession, Suisse ou Luxembourg ?

Pour un résident fiscal français :
le Luxembourg est presque toujours plus avantageux grâce à son régime successoral spécifique à l’assurance-vie.

  • Ivan Wallaert

    Avec plus de 20 ans d’expérience sur les marchés financiers, j’ai toujours eu à cœur d’écouter, conseiller et accompagner mes clients dans la durée.
    Mon indépendance me permet aujourd’hui de garantir une totale objectivité dans mes recommandations et de proposer des solutions patrimoniales réellement sur mesure.

    En 2009, je me tourne vers la gestion de patrimoine privé. J’exerce d’abord chez Allianz Finance Conseil, puis rejoins la Banque Neuflize en tant que banquier privé, conseillant une clientèle haut de gamme sur leurs investissements et stratégies patrimoniales.

    En 2014, je cofonde WSI Conseil avec Christophe Simon, société dédiée à la gestion de l’épargne financière au Luxembourg pour les particuliers comme pour les entreprises.
    En plus de mon expertise sur les actifs liquides (actions, obligations, OPCVM), j’ai développé une solide compétence dans l’investissement non coté, autrement dit le private equity.

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